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 Oscar Emile Arcane, le Pataugeur en Chef. [ • ]

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Oscar Arcane
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Oscar Arcane


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Oscar Emile Arcane, le Pataugeur en Chef. [ • ] Empty
MessageSujet: Oscar Emile Arcane, le Pataugeur en Chef. [ • ]   Oscar Emile Arcane, le Pataugeur en Chef. [ • ] Icon_minitimeMar 28 Aoû - 2:31

Lou aspira bruyamment le fond de son verre de limonade en regardant fixement sa cible du jour. Comment une infirmière de l’hôpital d’Eyyckau passait-elle le temps lorsqu’elle était en congé ? Lou n’en avait fichtrement pas la moindre idée. En tout cas, elle, elle pistait les gens… Comment ? Ça ne se fait pas ? Et bien tant pis. Lou le faisait, elle. C’était très instructif. Lou avait toujours rêvé d’être flic. Mais à Eyyckau, on n’en avait pas franchement besoin, actuellement. Du coup, Lou était infirmière. Mais elle profitait de ses jours de repos pour suivre à la trace des personnes choisies au hasard.

Le type qu’elle suivait ce jour-là était un grand gars blond tout dégingandé. Loin de ce qu’on appelait un homme bien fait, il était un peu voûté, un peu trop maigre, mais il avait l’air souple comme un chewing-gum. Sur sa chaise, il ne savait pas trop quoi faire de ses grands bras et de ses grandes jambes. De sa grande main droite, il empoigna avec prudence sa tasse et finit doucement son thé, comme s’il avait peur de tout casser d’un instant à l’autre. C’était curieux. Quand il se concentrait, il pouvait être très habile, mais dès qu’il était dans la lune, c’était un super générateur de catastrophes. Lou l’avait déjà vu enchaîner un superbe cassage de verre, un magnifique renversement de table, de vase, de fleurs, éclaboussement de manteau, descente de chaise, réception sur l’arrière-train et pour finir, une génialissime bousculade domino de tous les clients du café. Non, il n’y avait pas à dire, ce type était absolument unique. Outre son corps longiligne, le bonhomme avait une bouille de gamin fraîche et rose, des lèvres minces, un tout petit nez pointu et des yeux bleus, liquides, certes un peu hagards. Il avait une tignasse blonde, mal coupée, vaguement attachée en catogan. Bref, ce n’était pas un canon. Mais ! Mais mais mais ! Il avait le plus beau sourire du monde. Si c’est pas un atout, ça…

Donc, le blondinet avait fini sa tasse de thé et il la reposait en douceur sur la table. Il sortit son badge d’une poche intérieure de son long manteau blanc et leva le bras pour interpeller la serveuse. Lou remarqua qu’il n’avait pas le bras efficace. Il dut attendre un petit moment. Enfin, la serveuse arriva, enregistra le badge du petit gars avec une machine portative et partit continuer son travail. Mais ça, ça n’intéressait pas Lou.
Le jeune homme se leva et commença à marcher dans la rue. Lou fit enregistrer son badge et lui emboîta le pas.
Le blond marcha avec lenteur, les mains dans les poches. Il semblait ne pas savoir réellement où il allait… Jusqu’à ce qu’une petite sonnerie retentisse. Le jeune homme sursauta en retirant les mains de ses poches. Puis il retira un comlink de sa poche droite. Il appuya sur un bouton.

« Oscar ?

- Lui-même !
»

Le petit gars avait une voix claire et joyeuse. Et puis Lou connaissait enfin son prénom : Oscar. Elle mémorisa le prénom et prêta une oreille attentive à la conversation.

« Tu as reçu un rapport du Fauconnier ?

- Non. Ça fait un bout de temps que je n’ai pas de nouvelles. Je vais aller faire un tour au bunker, pour être sûr que tout va bien.

- D’accord. Préviens nous quand tu en sauras plus.
»

Courte communication, mais chargée d’informations. Cet Oscar était le type le plus important que Lou avait jamais suivi : le Pataugeur en Chef ! Et bien ce fameux Oscar Arcane ne payait pas de mine…
Comment Lou en était arrivée à cette conclusion ? Petite explication : le Fauconnier était le Pataugeur de la Forêt de Palashik, c’était bien connu. Et les Pataugeurs faisaient leurs rapports au Pataugeur en Chef. Normal. Par conséquent, un type qui se prénomme Oscar et qui reçoit les rapports des Pataugeurs était forcément Oscar Emile Arcane, Pataugeur en Chef. La grande classe.
En tout cas, Lou allait sortir d’Eyyckau pour suivre un type, c’était une première.

En effet, Oscar se dirigea vers la station d’aérobus, à l’entrée de la ville et acheta un ticket pour l’aérobus du lendemain, 8:14, à destination du Camp Volant. Lou fit de même. Au moins, avec ce petit gars, elle n’avait pas besoin de prendre beaucoup de précautions pour ne pas se faire remarquer. Il ne remarquait vraiment rien. Lou se demanda pendant un instant comment il faisait pour survivre dans le Marais Gluant ou dans la Forêt de Palashik.
Lou suivit le Pataugeur en Chef jusqu’à son domicile avant de rentrer chez elle. Il n’habitait pas loin du Stade, dans un appartement un peu de guingois, pas franchement grand. L’infirmière aurait imaginé mieux pour quelqu’un dont le rôle était si important. Lou ne put s’empêcher de constater qu’il devait être célibataire. Comment se faisait-il que l’adorable Pataugeur en Chef n’était pas poursuivi par une nuée de femelles en chaleur ? Était-ce à cause de son physique non-inscrit dans les normes ? Lou en doutait… C’est alors qu’une demoiselle à la tignasse rousse tressée et aux lunettes-verres-cul-de-bouteille parut au coin de la rue, comme par hasard. La rousse appliqua une splendide technique de drague : marche pattes en canard, joues pivoines, mini « bonjour Oscar », et départ en trottinant, virement du visage au cramoisi… Euârk ! Lou comprenait pourquoi le pauvre gars n’était pas casé. Si toutes les filles qui étaient après lui étaient aussi sexy que celle-là… Bon, elle était mignonne dans son genre, mais les grosses lunettes, ça gâchait tout. Lou, elle, elle avait la classe au moins. Nan, sans se vanter, elle était très canon. Sauf qu’elle, elle n’était pas après Oscar. Enfin, si, au sens propre, pas au sens figuré. C’était pas pareil. Enfin, pas tout à fait.

———————


Bon, c’était as tout ça, mais Lou avait un aérobus pour le Camp Volant à 8:14. Elle qui n’était pas matinale. Elle aurait dû écouter sa raison qui lui disait « Lou ! Ce type pue ! Il va t’attirer des ennuis ! ». Lou avait répondu à sa conscience, Mathilde, infirmière en chef de l’hôpital d’Eyyckau : « Il pue pas, d’abord. Il sent bon la bergamote. Et puis je suis en congé, Mathilde. En congé, faut affoler un peu le palpitant, merde ! ».

Et voilà, elle se retrouvait dans l’aérobus. Il n’y avait pas grand monde : juste elle, Oscar, une mère et son gosse et un papy gâteux qui parlait tout seul. Pour mettre un peu d’ambiance, ils se regroupèrent et se racontèrent quelques histoires. Le pépé était aux anges. Il en avait des histoires. Mais le petit Oscar avait de quoi concurrencer le représentant de la vieille génération.
Lou prit de quoi noter. On savait jamais, si elle avait des gniards, un jour…
Le vieux termina son histoire sur le troupeau de Nautnauts perdu. Oscar enchaîna…

« On avait tout prévu pour l’entrée. Mais pas pour la sortie. Comprenez que personne n’y était jamais entré. Justement, le but était de cartographier la forteresse. On a réussi à en avoir un bout, finalement.

- Vous voulez dire que
vous avez réussi.

- Euh… Oui, j’étais tout seul pour l’infiltration, mais vous savez, je suis pas très doué pour dessiner les cartes et après on m’a aidé à…

- Oui, mais quand même : vous êtes entré tout seul dans la Forteresse Gibraenne !

- Euh… Et bien… Oui.
»

Petit hommage silencieux. Oscar avait les joues roses.

« Hmm… Alors, je disais qu’on avait tout prévu pour l’entrée, mais pas pour la sortie. On avait fait prisonnier un Officier et on avait moulé ses mains sur des gants transparents afin de passer la borne digitale de l’entrée. Et les éventuelles bornes qui se trouvaient à l’intérieur…
Je me suis présenté aux deux droïdes qui gardaient l’extrémité extérieure du pont, équipé des gants et de l’uniforme du prisonnier. J’étais assez tendu, mais ça allait. « Code d’identification » m’a fait l’un des droïdes. Comme je n’aurais jamais été capable de retenir ce truc, on me l’avait marqué sous la visière de ma casquette. Je n’ai eu qu’à lever les yeux et à lire le code d’identification qu’on avait arraché à notre prisonnier. Les droïdes m’ont laissé passé et j’ai traversé le pont. C’était un truc de dingue ! Tous les deux mètres je passais alternativement entre deux droïdes et entre deux canons. Toutes les deux minutes, un bombardier ou des patrouilleurs traversaient le ciel. Au bout du pont, j’ai posé ma main sur l’écran et un rayon vert a scanné mon gant. J’ai été soulagé et inquiété tout à la fois quand la porte s’est ouverte. Et je suis entré.

À l’intérieur, il y avait plein de machines, plein de droïdes qui manoeuvraient en rang, partout. J’ai failli paniquer en ayant un aperçu de la taille que pouvait avoir leur armée ! C’était monstrueux !
Au premier niveau, il y avait donc la caserne, avec toutes les machines, du moins toutes celles qui n’étaient pas en train de patrouiller à la surface de la planète. Je n’ai rencontré personne là-bas. Et j’en étais plutôt rassuré. Même si les sous-officiers sont nombreux, je craignais de croiser quelqu’un, ce qui allait forcément arriver, à un moment ou un autre. J’ai exploré les quatre coins de la caserne et j’ai pris des notes sur la disposition des lieux. Tant que j’étais seul, je pouvais le faire facilement. Mais dès que j’ai fini, j’ai dû me diriger vers le turbo-élévateur pour explorer les niveaux supérieurs. Et j’ai fait le désagréable constat que le niveau suivant était le plus peuplé en Officiers. Lorsque le turbo-élévateur a stoppé son ascension et que ses portes se sont ouvertes, pas moins de trois Officiers me faisaient face. Ils m’ont fait un salut militaire silencieux que j’ai aussitôt imité. Par chance, seul mon retard les a fait ciller. Je suis sorti de l’ascenseur et ils ont pris ma place. Je me trouvais dans un long couloir. Je me suis arrêté devant la première porte de droite. Il y avait une vitre rectangulaire qui permettait de regarder à l’intérieur et un numéro inscrit au-dessus. J’ai jeté un œil par la vitre et j’ai vu une grande salle avec une foule d’Officiers en train de travailler sur des ordinateurs d’un type que je n’avais encore jamais vu. Par prudence, j’ai préféré ne pas entrer.

De la même façon, j’ai parcouru tout le couloir et j’ai observé chaque salle tout en prenant des notes et en faisant des croquis. Je cessais mes travaux dès que quelqu’un sortait d’une salle ou d’un turbo-élévateur. J’approchais du deuxième turbo-élévateur quand une main s’est posée lourdement sur mon épaule. « Vous là ! Votre matricule et votre affectation ! » a fait une grosse voix dans mon dos. Je me suis retourné et j’ai fait face à un grand Officier moustachu, large d’épaule. J’ai maladroitement fait le salut militaire que j’avais vu quelques minutes plus tôt alors qu’il dardait son regard clair et sévère sur moi. Il ressemblait à un Gahéaan à ceci près qu’il portait deux protubérances sur le front, comme deux petites cornes. J’ai levé rapidement les yeux, lu mon code d’identification, et à tout hasard, je lui ai dit que j’étais affecté à la maintenance. J’ai appris à mes dépens que les Gibraens avaient une logique bien à eux. « Ce sont les machines qui s’occupent de la maintenance. » m’a-t-il rétorqué, glacial. Là, je me suis demandé qui étaient alors ceux qui s’occupaient de la maintenance des machines qui s’occupaient de la maintenance. Ce qui a laissé le temps au grand Officier d’appuyer sur un bouton rouge sur le mur et de beugler « Dissideeeeeeeeeeeent !!! » alors qu’une alarme hurlait dans toute la forteresse.

J’ai dû faire ce que je n’avais encore jamais fait : réagir vite. Alors qu’une foule d’Officiers commençait à sortir des salles, je me suis baissé et je me suis faufilé entre les jambes du gaillard tout en décrochant une grenade fumigène de ma ceinture. Je l’ai lancé sur les Officiers et j’ai… Euh… J’ai foncé dans le tas. Dans la fumée, je me suis glissé à toute allure, des bras brassaient l’air pour m’attraper, mais, je ne sais pas par quel miracle, personne n’a réussi à m’agripper. J’ai dû retraverser tout le couloir en sens inverse Je suis entré dans le turbo-élévateur tout en regrettant que les Gibraens n’aient pas trouvé utile de mettre des escaliers dans leur forteresse. En pleine descente, ils ont bloqué le turbo-élévateur. J’ai sorti de ma ceinture un petit laser de découpage et j’ai entamé le sol de l’ascenseur. J’ai entendu les bottes de mes poursuivants sur le toit du turbo-élévateur au moment où je donnais des coups de pieds dans le métal que j’avais découpé. Le bloc métallique est tombé et a mis un temps inquiétant avant de toucher le sol. J’ai mis des gants plus épais et j’ai sorti un grappin magnétique de ma ceinture (oui, on avait prévu pas mal d’accessoires). J’ai lancé le grappin contre une paroi — pour que mes poursuivants ne puissent pas le détacher —, j’ai agrippé la corde et j’ai sauté dans le vide. Évidemment, je me suis méchamment écrasé sur la paroi à cause du mouvement de balancier de la corde. J’ai failli lâcher la corde tellement j’étais sonné. J’ai glissé au bout de la corde, mais… Je ne touchais pas le sol.
Je suis resté un bout de temps au bout de ma corde, à réfléchir comment me sortir de ce guêpier. Il faisait noir et je ne pouvais pas voir à quelle hauteur je me trouvais, ni s’il y avait une porte à proximité.

Un bruit métallique inquiétant a résonné au-dessus de moi. J’ai levé les yeux pour constater que la petite lumière du turbo-élévateur se rapprochait à une vitesse fulgurante. J’ai alors vu que je me trouvais juste au niveau d’une porte. Quand j’y pense, avoir une telle chance, c’est tout de même incroyable… J’ai pris le risque de détacher une main de la corde, j’ai attrapé mon blaster et j’ai tiré sur le système d’ouverture de la porte. Je n’ai pas attendu qu’elle soit entièrement ouverte avant de m’accrocher de nouveau à la corde pour me repousser de la paroi avec mes pieds. Alors que je passais par l’ouverture de la porte, j’ai lâché la corde et j’ai boulé dans un petit escalier à l’instant où l’ascenseur allait s’écraser au fond du conduit du turbo-élévateur. J’ai atterri dans un filet d’eau poisseuse : j’étais dans les égouts de la forteresse.

Cet endroit est un vrai labyrinthe. Mais j’ai quand même pris des notes, à tout hasard. J’ai suivi le même mur, à la recherche d’une issue. J’ai marché longtemps dans ces boyaux malodorants. Jusqu’à ce que j’aperçoive un rai de lumière. Je me suis approché de la paroi : il y avait une légère fente. Bien sûr, il n’y avait aucune issu, mais cette faille montrait d’une part que derrière cette paroi, il y avait le Marais Gluant et d’autre part que le mur était fragile. Je l’ai tout simplement défoncé à coup de blaster. Je me suis ensuite enfoncé dans le Marais Gluant, avant que les droïdes ne se rendent sur place. Je ne saurais pas vous dire quel chemin j’ai emprunté, mais en tout cas, ce n’était aucun de ceux que nous avions tracé. J’ai couru jusqu’à ce que je retrouve les lieux que je connaissais et j’ai couru jusqu’à la « Cabane au fond du jardin » où le Pataugeur m’a fait une débauche de soins. J’étais malheureusement trop fatigué pour l’empêcher d’en faire plus que nécessaire.
»

Un silence ébahi accueillit la fin du récit du Pataugeur en Chef. Lou ne savait pas que quelqu’un était jamais entré dans la Forteresse Gibraenne. C’était pour le moins impressionnant. Malgré tout, le petit Oscar souriait comme s’il venait de raconter un accident de botte (chose qui devait lui arriver assez souvent).


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MessageSujet: Re: Oscar Emile Arcane, le Pataugeur en Chef. [ • ]   Oscar Emile Arcane, le Pataugeur en Chef. [ • ] Icon_minitimeMer 29 Aoû - 0:12

Au cours du voyage, Lou put avoir un bon aperçu du caractère d’Oscar. Elle s’était d’ailleurs déjà fait une petite idée avant…
Oscar était d’une gentillesse, d’une amabilité, d’une politesse déconcertantes. Toujours souriant, toujours prêt à rendre service, le Pataugeur en Chef en devenait presque agaçant. Son comportement était assez enfantin et on pouvait facilement constater que c’était quelqu’un de très naïf qui avait du mal à concevoir le « mal ». Ce qui était assez contradictoire avec son vécu avec les Gibraens. Beaucoup de monde devait le penser parfaitement idiot. C’était vrai qu’il avait l’air un peu bête, mais… Mais Lou voyait la petite lueur amusée des gens intelligents danser au fond de ses yeux. Elle le soupçonnait de se montrer plus naïf qu’il ne l’était vraiment. Les gens étaient souvent déstabilisés face à tant de candeur et Lou était presque sûre qu’il trouvait ça amusant. Bon, Lou avait peut-être un peu tendance à broder… Mais cette fois, elle pensait tenir le bon bout. Elle n’avait pas tout à fait tort, en effet : Oscar était capable de s’adapter rapidement dans une situation difficile, il savait transformer sa maladresse symptomatique en habileté hors du commun que les gens prenaient pour une chance insolente. Après, à vous de croire ce que vous voulez…

En tout cas, Lou revint sur la réflexion qu’elle s’était faîte à propos de la petite rousse. En fait, elle avait toutes ses chances, la petiote : Oscar était sans doute capable d’accepter ses avances par simple bonté d’âme…

L’aérobus s’arrêta : ils étaient arrivés au Camp Volant. Oscar sortit d’un compartiment spécial un grand Nautnaut roux à poil laineux qui avait l’air tout doux et tout chaud. Le Nautnaut semblait connaître Oscar depuis longtemps car il quémanda des caresses dès qu’il le vit, caresses qu’Oscar offrit avec générosité et plaisir. Le jeune homme harnacha sa monture et monta sur le dos de la créature bipède. Il donna de gentils coups de talons dans les flancs du Nautnaut et tous deux s’enfoncèrent dans la forêt de Palashik au rythme du trot chaloupé caractéristique des Nautnauts. Cette fois, Lou ne pouvait guère aller plus loin dans sa filature. Quoique… Elle était bien tentée de le faire…
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MessageSujet: Re: Oscar Emile Arcane, le Pataugeur en Chef. [ • ]   Oscar Emile Arcane, le Pataugeur en Chef. [ • ] Icon_minitimeMer 29 Aoû - 0:13

Et voualaaaa! C'est fini! ^__^
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